Les douze convoquèrent la multitude des disciples et dirent : « Cherchez parmi vous sept hommes… ».
La tête ne gère pas elle-même tous les problèmes du corps. Il envoie des instructions à d’autres parties du corps pour y faire face.
Les prédicateurs n’ont pas à gérer tous les problèmes eux-mêmes. Dans une église malsaine, ils peuvent être obligés de le faire. « C’est pour ça qu’on les paye », j’entends quelqu’un dire. Non monsieur. Vous n’avez pas.
Certains ministres sont incapables de perdre leur emploi et ont le sentiment que leur autorité est sapée s’ils demandent à quelqu’un d’autre de faire quoi que ce soit. Ce n’est pas une autorité, mais une maladie. Dieu n’envoie pas ses serviteurs pastoraux pour tout faire eux-mêmes, mais pour aider les autres à développer leurs dons spirituels, à remplir leur vocation, à trouver leur place de service. Les problèmes qui surgissent peuvent fournir des opportunités idéales pour un tel ministère.
Un ami a dit qu’il aimait toujours quand le pasteur disait: «Tom, tel ou tel a surgi et nous devons sauter dessus. Pouvez-vous contacter les enseignants de ce département et vous en occuper ? » Absolument. Il me fait confiance, dit Tom. Le prédicateur fait ce qu’il doit faire : déléguer la responsabilité à la bonne personne.
Tom dit plus tard que c’était amusant d’écrire au pasteur un rapport sur ce qui a été fait et sur la façon dont le problème a été résolu.
5. La direction pastorale reste avec ses priorités divinement données.
Il n’est pas souhaitable que nous abandonnions la parole de Dieu et servions des tables…. Nous nous donnerons continuellement à la prière et au ministère de la parole.
Dans un corps sain, la tête n’arrête pas son activité de réception d’informations de tout ce qui l’entoure, de réflexion et d’étude, d’apprentissage et d’analyse, afin de tirer une autre partie du corps du pétrin. Il reste avec ses priorités. Après tout, une autre partie du corps – un bras, une main, des doigts – est mieux équipée pour le sauvetage que la tête.
L’une des raisons pour lesquelles tant de pasteurs vont et viennent, c’est qu’ils ont mal placé leurs priorités. Ils finissent par imprimer le bulletin, contacter les puéricultrices et remplacer les professeurs absents. Et on se demande pourquoi ils s’épuisent.
Maintenant, un pasteur n’est pas « Le Chef » de l’église. Jésus est cela. Le ministre est divinement envoyé en tant que «surveillant» (grec, épiscopoï) de l’église, selon Actes 20:28.
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