Le point de vue libéral et critique selon lequel le Pentateuque est une compilation tardive (vers 550 av. J.-C.) de documents antérieurs provenant d’une variété de sources quelque peu incommensurables (c’est-à-dire la théorie JEDP ; voir Bill T. Arnold, « Pentateuchal Criticism, History of », dans Dictionnaire du Pentateuque de l’Ancien Testament, éd. T. Desmond Alexander et David W. Baker [Downers Grove, IL: InterVarsity, 2003], 622-31 ; voir aussi Kaiser, « Exodus », 288, et John J. Davis, Moïse et les dieux d’Egypte [Winona Lake, IN: BMH Books, 1986], 45) contraste fortement avec l’opinion indiquée dans le texte lui-même selon laquelle Moïse lui-même était l’auteur du Pentateuque. Kitchen déclare simplement : « Le fait fondamental est qu’il y a Non preuve objective et indépendante de l’une de ces quatre compositions (ou de toute variante de celles-ci) en dehors des pages de notre Bible hébraïque existante » (Kenneth A. Kitchen, Sur la fiabilité de l’Ancien Testament [Grand Rapids, MI: Eerdmans, 2003]492).
Plusieurs éléments de preuve soutiennent la paternité mosaïque d’Exodus. D’aborddes preuves internes peuvent être trouvées dans l’Exode dans les passages où Moïse est chargé d’écrire les choses (17 :14 ; 34 :4, 27-29) et où le texte rapporte que « Moïse a écrit toutes les paroles du Seigneur » (24). :4 ; cf. Nm 33,1-2 ; Dt 31,9). Deuxième« la grande abondance de détails reflétant le récit d’un témoin oculaire semblerait étayer » la paternité de Mosaic (Davis, Moïse et les dieux, 46 ; notons particulièrement le récit de l’appel de Moïse [chaps. 3 and 4] quand seuls lui et le Seigneur étaient présents ; personne d’autre que Moïse ne pouvait connaître les détails de cette conversation). Troisièmed’autres livres de l’Ancien Testament indiquent la paternité mosaïque de l’Exode et du Pentateuque (cf. Jos 1:7; 8:31-32; 1R 2:3; 2R 14:6; Esdras 6:18; Néhémie 13:1; Dn 9:1 -13 ; Mal 4 :4). Quatrième, le NT affirme également clairement la paternité de Mosaïque. « Marc 12 :26 situe Exode 3 :6 dans « le Livre de Moïse », [cf. Mk 7:10] tandis que Luc 2 :22-23 attribue Exode 13 :2 à la fois à « la loi de Moïse » et à « la loi du Seigneur » » (Kaiser, « Exodus », p. 288). Jean confirme également la paternité de la Loi par Moïse (Jn 7, 19 ; cf. 5, 46-47 ; Ac 3, 22 ; Rm 10, 5).
Enfin, il est tout à fait plausible que Moïse ait écrit les livres qui lui sont attribués, car il « avait été instruit dans tout le savoir des Égyptiens et il était un homme puissant en paroles et en actes » (Ac 7 : 22).