Le genre religieux a eu sa part de documentaires, de drames, de comédies romantiques et de comédies ces dernières années, mais peu, voire aucun, de films de science-fiction. Le passage comble cette lacune.
Comme tous les bons films de science-fiction, Le passage nécessite une attention de la part du spectateur. Comme tous les bons films de science-fiction, vous devrez le regarder plusieurs fois pour comprendre tout le jargon. Mais contrairement aux films de science-fiction populaires, Le passage n’inclut pas les vaisseaux spatiaux et les sabres laser. La science-fiction dans Le passage c’est plutôt ça dans Le coureur du labyrinthe que Guerres des étoiles. Brock Heasley, le réalisateur et scénariste du film, a déclaré à Crosswalk que l’histoire de science-fiction est « plus basée sur les personnages et les grandes idées » que sur les grands effets.
C’est peut-être pour ça que j’ai apprécié Le passage. Il a sa part d’effets spéciaux mais est davantage basé sur une histoire – une rareté dans un monde cinématographique où CGI peut détourner l’attention de l’intrigue. Dans Le passage, un homme est séparé de sa femme dans un multivers rempli de réalités multiples – et doit ensuite se battre pour survivre dans un monde dystopique alors qu’il cherche la vérité. De temps en temps, il a un aperçu de sa femme grâce à l’utilisation d’un « téléspectateur sosie » illégal. (Malheureusement, cela ne lui permet pas de communiquer avec elle.)
Mais depuis le début, il s’accroche à sa foi en Dieu et à son amour pour la Parole de Dieu.
C’est une intrigue simple avec un scénario solide et des tonnes de nuances. Il y a du romantisme. Il comprend même des personnages ressemblant à des stormtroopers qui font peur à ceux qui les voient.
Les trois acteurs principaux – Polaha, McDonough et Tabish – sont phénoménaux.
Le film reste également dans le domaine familial. Il n’y a pas de langage grossier et pas de sexualité/sensualité (même si on voit des personnages flirter dans un bar). La violence est minime, même si des éléments thématiques peuvent effrayer les jeunes spectateurs (batailles au laser et scènes de poursuite dans des ruelles sombres, pour ne citer qu’eux).
Le passage est un film réaliste, captivant et créatif qui inspire autant qu’il divertit. C’est un autre ajout solide à la bibliothèque Angel.
Classé PG-13 pour la violence et les éléments thématiques.
Classement du divertissement: 5 étoiles sur 5.
Note familiale: 4,5 étoiles sur 5.
Crédit photo : ©Angel Studios ; utilisé avec autorisation.