Le faste et le glamour de la saison de Noël sont là, mais vous et moi savons tous les deux qu’il y a un bal qui attend de tomber à minuit le 31 décembre et qui nous met plus mal à l’aise que nous ne voulons l’admettre. Et ce malaise est précisément la chose à laquelle je veux vous demander de faire face : la peur imminente de la nouvelle année.
Si seulement nous pouvions être sûrs que la nouvelle année contiendrait, eh bien, nouveau des choses pour nous. Nouveau un péché bienbien sûr. Nouveau un péché optimiste, optimiste, passionnant. Si c’était ainsi que fonctionnait le Nouvel An, nous ne nous sentirions pas si tendus. Mais caché derrière le nouveau de la nouvelle année sont toutes ses inconnues et les peurs qu’elles nourrissent dans nos cœurs.
Des questions flottent comme des ornements suspendus aux branches des arbres : qu’apportera la nouvelle année ? Puis-je me relever financièrement ? Ces problèmes de santé vont-ils se résoudre ? Puis-je trouver une certaine réconciliation pour cette relation brisée ? Cette opportunité de carrière pour laquelle j’ai travaillé toutes ces années se concrétisera-t-elle enfin ? Vais-je trouver l’amour ?
Les chants de Noël avec des refrains sucrés ne peuvent pas faire grand-chose pour garder ces peurs et ces questions de côté. Et si nous ne les gardions pas à l’abri ? Et si on tentait trois expériences en cette période de l’Avent et de Noël ?
Je sais ce que tu penses: Noël est-il vraiment le moment d’expérimenter ?N’ai-je pas des courses à terminer, des cadeaux à emballer, des fêtes auxquelles assister et une famille à combattre ? C’est vrai, mais n’aimeriez-vous pas aussi aborder la nouvelle année avec des mains moins tremblantes et un cœur plus confiant ?
Expérience 1 : Pause
À quoi cela ressemblerait-il pour vous de laisser tomber certaines choses ? Venez avec moi ici une seconde. Lorsque Noël arrive, aucune de nos responsabilités habituelles ne prend fin. Nous superposons des rubans et des nœuds à nos vies déjà bien remplies : plus d’engagements, plus de consommation, plus de chaos.
Mais et si vous pouviez soustraire cette année au lieu de simplement additionner ? Nous avons tous des choses sur lesquelles nous pouvons faire une pause ou même les abandonner complètement. Nous pourrions même atteindre la nouvelle année et constater que le monde n’a pas manqué un battement en leur absence, mais nos cœurs battront à un rythme plus paisible. Avec un ami ou un conjoint (et une tasse de chocolat chaud pour garder les choses au chaud, bien sûr), faites une liste de ce dont vous pouvez vous débarrasser.
Il y a une liberté dans cette pratique, qui est aussi une expression de confiance. Vous vous présentez devant le Seigneur en tant qu’être humain limité et vous lui soumettez votre humanité. Vous laissez place à sa grâce et à sa miséricorde pour apaiser la peur et l’anxiété qui sont devenues monnaie courante à la fin de l’année.
Expérience 2 : Prier
L’une des choses que j’aime dans les SMS, c’est que ma femme et moi pouvons constamment converser, gardant ainsi nos vies plus profondément liées. Nous sommes presque toujours conscients de ce que fait l’autre, de ce que l’autre ressent et des choses bonnes et anxieuses auxquelles l’autre pourrait être confronté. Nous nous donnons également beaucoup d’espace, mais envoyer des SMS nous permet souvent de rester en communication les uns avec les autres et, plus important encore, de bien prier les uns pour les autres.
Notre vie de prière devrait être tout aussi une conversation constante avec Dieu. La prière constante nous apprend à lui donner tous les détails, à comprendre que rien n’est trop petit pour être partagé et à développer un cœur de plus en plus ouvert et vulnérable en sa présence.
Ce dont vous avez besoin au cours de la nouvelle année, c’est de miséricorde et de grâce, et si vous avez le Seigneur, vous avez accès à toute la miséricorde et la grâce dont vous pourriez avoir besoin. Pratiquez la prière continue ce mois-ci et voyez comment elle façonne votre anticipation du 1er janvier. Il est vrai que Dieu ne le fait pas. besoin à toi de lui dire ces choses. Mais toi si. Et il veut que vous veniez à lui sans cesse (1 Thess. 5 : 17), comme les enfants nécessiteux que nous sommes tous.
Expérience 3 : Jouer
La période la plus joyeuse de l’année peut si facilement gâcher toute notre joie. Mais que se passerait-il si, après avoir suspendu certaines obligations, vous intégriez intentionnellement du temps de repos et de jeu à votre programme de vacances ?
C’est plus facile à dire qu’à faire, mais faire quelque chose d’amusant avec un ami n’est pas une simple frivolité. « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat » (Marc 2 : 27), et prendre le temps de jouer peut donner à notre corps et à notre âme un repos bien mérité et sanctifié.
Il n’y a bien sûr rien de radical dans ces expériences, et elles ne sont pas non plus aussi simples à mettre en pratique qu’elles le paraissent. Mais en tant que source de paix au milieu du chaos de la période de Noël, ils peuvent nous rapprocher de Celui qui nous invite à rejeter sur lui toute notre anxiété parce qu’il prend soin de nous (1 Pierre 5 : 7). Même à l’approche d’une nouvelle année, le vieil hymne sonne vrai : « Les espoirs et les peurs de toutes les années se rencontrent en toi ce soir. »
Ronnie Martin est pasteur principal de Substance Church (EFCA), directeur du renouvellement des leaders pour Harbour Network et auteur de plusieurs livres, dont Le Dieu qui est avec nous : dévotion de 25 jours pour l’Avent (B&H).