En mars dernier, de nombreuses personnes ont vidé leur bureau et sont rentrées chez elles pour travailler depuis des bureaux de fortune installés dans des chambres, des placards et des sous-sols. Ce changement a brouillé les frontières entre la vie familiale et la vie professionnelle. Pour beaucoup, la distinction entre les deux est devenue méconnaissable à mesure que les appels professionnels étaient pris pendant la sieste et que le beurre de cacahuète et la gelée étaient effacés des écrans d’ordinateurs portables. Mon mari travaille à domicile depuis plus de dix ans, nous ne sommes donc pas étrangers à ce que des millions de personnes ont vécu l’année dernière. Il faut de la discipline et des limites pour maintenir le travail à sa juste place.
Vous pouvez libérer votre sabbat des exigences de votre travail, même si vous travaillez à domicile ou même si vous devez travailler le dimanche. C’est parce que le sabbat ne concerne pas un jour spécifique de la semaine. Il ne s’agit pas de cocher une case et de continuer sa journée. Il s’agit d’une attitude de cœur de réflexion et d’adoration qui peut être pratiquée n’importe quel jour de la semaine.
En fait, si votre travail exige beaucoup de votre temps, vous pourriez être le genre de personne qui bénéficierait d’un sabbat quotidien. Réservez du temps chaque jour pour réfléchir au caractère et à la personne de Dieu. Posez le téléphone, éteignez l’ordinateur portable, reposez-vous et réfléchissez à ce que Dieu a accompli dans votre vie ce jour-là. Louez-le quand votre journée se passe bien et même quand elle ne se passe pas bien.
2. Nos affaires peuvent voler notre sabbat
Il y a des années, lorsque mon mari et moi avons emménagé dans notre maison, il y avait beaucoup de choses à faire. C’était une nouvelle construction, et elle était assez inachevée, à l’intérieur comme à l’extérieur. Il n’y avait pas de portes (sauf celles requises par le code), pas de revêtement de sol, pas de peinture, pas de boiseries et pas un seul brin d’herbe à l’extérieur. Nous avions même du contreplaqué posé sur la terre menant aux marches arrière comme trottoir de fortune. C’était « rustique ».
Mais cela prenait aussi du temps. Rendez cela dévorant. Nous avons emménagé alors que j’étais enceinte de six mois, donc nos vies étaient bien remplies dès le départ. Il suffit de dire que nous avons passé pratiquement chaque heure de notre journée à travailler ou à penser à travailler dans la maison. Nous avons peint les fenêtres pendant la sieste. Nous avons arraché des pierres du sol avec une poussette à nos côtés. La liste de choses à faire était interminable. Nous ressemblions beaucoup aux personnes que le Seigneur décrit dans Aggée 1 : 5-6. Nous avons travaillé très dur, mais nous n’avons jamais semblé en tirer autant que nous en avions investi. Et ce n’était pas seulement cela. Les choses ne se passaient pas bien. C’est devenu une blague qu’il fallait tout faire deux fois. Puis, indépendamment, mon mari et moi sommes arrivés à la conclusion que quelque chose devait changer. Nos priorités étaient toutes foirées. Alors, nous avons dit, oubliez la liste de choses à faire ; nous devons mettre les choses au clair.
Nous avons sauvé notre sabbat de nos affaires en apportant quelques changements. Nous nous réservions un jour par semaine (c’était généralement le dimanche). Nous sommes allés à l’église. Nous avons passé du temps avec la famille élargie. Nous sommes allés dans les parcs. Nous nous sommes reposés et nous avons réfléchi. Et nous n’avons pas du tout travaillé sur la maison. Nous avons sacrifié 1 jour sur 7 – et vous savez ce qui s’est passé ? Cela ne devrait pas être une surprise, car la Bible nous dit ce qui se passerait dans Malachie 3 : 10.
Lorsque nous avons donné à Dieu ce qui lui revenait de droit, il nous a bénis. Nous avons constaté que lorsque nous travaillions à la maison, nous étions plus productifs. Bien sûr, des frustrations surgissaient toujours, mais elles ne semblaient pas avoir autant d’importance car nos priorités avaient changé. Mais ce changement exigeait un choix. Un choix de choisir la voie de Dieu plutôt que la nôtre. Après tout, Jésus a clairement dit que nous devons donner à César ce qui est à César, mais que nous devons aussi donner à Dieu ce qui est à Dieu (Marc 12 : 17). Le sabbat lui appartient, pas le nôtre. Et lorsqu’il réside chez son propriétaire légitime, la vie est meilleure.
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