La mise à l'épreuve de votre foi produit la persévérance. (Jacques 1:3)
La sagesse nous enseigne à faire confiance à ses voies et à construire notre maison en nous formant aux éléments essentiels de son cercle de connaissances.
Naturellement, la Folie nous incite à revenir chez elle en dévastant notre esprit et en capitalisant sur nos peurs ; tandis que la Sagesse observe, la Folie jette sur notre chemin une épreuve apparemment insurmontable qui est censée tester et ébranler notre foi. Et pourtant, nous pouvons « considérer comme une grande joie, mes frères et sœurs, chaque fois que vous passez par diverses épreuves » (v. 2).
Nous sommes ensuite invités à entrer dans la salle du trône et à formuler une demande audacieuse : « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans regret, et elle lui sera donnée » (v. 5). La sagesse nous invite à affronter l’épreuve avec une fermeté inébranlable et résolue, portée par le Saint-Esprit.
Malgré nos peurs et nos genoux tremblants, la sagesse nous aide à rester fermes au milieu de l’épreuve.
Malgré nos craintes et nos genoux tremblants, la sagesse nous aide à tenir bon au milieu de l’épreuve. Trouver notre résolution exige que nous priions : implorions Dieu pour le discernement nécessaire pour naviguer dans les circonstances, ce qui nous permet d’acquérir une nouvelle sagesse sur cette situation particulière… puis vient une autre épreuve. C’est un cercle – une dynamo ou un volant – qui produit une énergie et une dynamique du royaume dans la vie du croyant pour accomplir les desseins de Dieu, la construction de Son royaume par Son peuple mis à part sur terre. Et le résultat ? « Heureux l’homme qui supporte patiemment l’épreuve, car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l’aiment » (v. 12). Pourtant,
Que personne, lorsqu’il est dans l’épreuve, ne dise : « C’est Dieu qui me tente. » Car Dieu n’est pas tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, lorsqu’il est consommé, enfante la mort. (vv. 13–15)
Alors que nous sommes ici sur terre et que nous ne voyons les choses qu’avec une vision partielle, nous ne comprenons peut-être pas pleinement pourquoi des épreuves particulières sont arrivées à notre porte. Mais la Sagesse nous promet qu’un jour nous en saurons plus et mieux. Nous verrons le grand livre de comptes de notre vie, avec ses épreuves et ses triomphes, ses pertes et ses gains, parfaitement réconciliés et équilibrés par le Grand Juge de l’univers, et en le voyant, nous serons satisfaits. Son économie est la rédemption, et sa loi est la justice et la miséricorde données dans une mesure parfaite. « Tout don excellent et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, qui ne change pas, comme l’ombre qui se déplace. C’est par sa volonté qu’il nous a fait naître par la parole de vérité, pour que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures » (vv. 17-18).
C’est l’état d’esprit éternel de la Sagesse.
Dieu tirera gloire de nos épreuves, tout comme Il a tiré gloire des Siennes.
Restez ferme avec joie… et voyez.